Le sol participe à la résistance thermique de la paroi avec laquelle il est en contact.

Il est donc nécessaire de le considérer lors de l’étude des ponts thermiques.

La méthode de calcul à employer est identique à celle pour une dalle de sol sur terre-plein à un détail près ; comme illustré sur la Figure 1, la longueur du mur enterré à encoder est la longueur réellement mise en oeuvre.

La simulation dans le logiciel de calcul s’exécute avec le massif de terre préalablement dimensionné tel que détaillé ci-dessus.

Pour rappel, la formule à employer pour modéliser le massif de terre (issue de la norme NBN EN ISO 10211), est la suivante :

Les résistances thermiques d’échange superficiel à considérer sont reprises en couleur sur la Figure 1. Le bleu correspond à la condition -10°C _ 25 W/m²K, le rouge 20°C _ 8 W/m²K et l’orange 20°C _ 6 W/m²K.

Les côtés non colorés sont à renseigner comme adiabatiques.

Il va sans dire que les valeurs U des parois sont à calculer avec l’influence du massif de terre également ; tel qu’illustré ci-dessous.

En pratique, la paroi en question sera isolée du reste du détail en supprimant tout élément extérieur à celle-ci, excepté le massif de terre.

L« espace » ainsi créé sera comblé en prolongeant la paroi étudiée jusqu’au massif de terre tout en laissant 1mm d’écart entre ceux-ci afin d’éviter les effets de bords.

Une condition « adiabatique » sera appliquée sur les bords correspondants de la dalle et du massif de terre.